dimanche 25 mai 2014

La peau d'une autre

   Quand j'ai terminé le manuscrit de LA PEAU D'UNE AUTRE, publié en kindle sur Amazon, j'ai eu un peu l'impression de quitter une famille. J'en suis à présent à 100 exemplaires vendus, et ça me rassure sur l'avenir de mes personnages. Peut-être que je me déciderai prochainement à divulguer quelques passages de ce livre.

mardi 8 avril 2014

avez-vous lu mon dernier livre; la magie assassinée ?

Après LA PEAU D'UNE AUTRE, je viens de sortir un recueil de 5 nouvelles intitulé LA MAGIE ASSASSINEE, dans lequel on apprend le secret de certains tours tout en participant à de curieuses enquêtes.

dimanche 23 février 2014

le secret pour ne pas contrarier son épouse

(suite)
Les vacances des Padevène allaient vraiment  commencer. Optimiste, Candide sourit à son épouse et...
- Si tout va bien, nous...
-Ah non ! ne prononce plus ces mots. Et ne me parle plus de voyage en voiture. A propos, combien de kilomètres nous reste-t-il à faire ?
Candide soupira. Comment allait-il pouvoir annoncer que les 800 kilomètres restants se passeraient certainement mieux que les 3000 premiers ? Ne voulant pas contrarier sa femme, il opta pour une réponse ambigüe.
-Je ne sais plus vraiment, mais maintenant, ça va aller assez vite, tu verras. Regarde plutôt ce que fait le teckel, on ne l'entend plus...

lundi 6 janvier 2014

l'arrivée à la frontière grecque

(suite)

  Sans un mot, tous trois montèrent dans la capri et s'empressèrent de démarrer. Prudent, Candide évita de préciser à Angélique le nombre de centaines de kilomètres qu'il leur restait à parcourir sur "autoroute".
  Le soir même, après quelques vicissitudes sans importance telles qu'un accident mamnqué de justesse, des pleins d'essence permettant de juger de l'odeur exacte du pétrole quand il n'est pas raffiné, les panneaux indicateurs portant des caractères macédoniens peu compréhensibles, des jeunes gens qui se précipitent à trois pour donner un coup de chiffon sur le pare-brise et réclament chacun leur obole, la voiture passait la frontière et entrait en Grèce.
  Presque en choeur, les occupants de la voiture poussèrent un grand soupir de soulagement (sauf le teckel qui dormait profondément).

mardi 29 octobre 2013

manger à Belgrade

(suite)
  A force d'insister, le Yougoslave finit par se laisser convaincre et accepta de les servir dans un coin retiré de la salle. Nos voyageurs eurent donc l'ineffable plaisir de dévorer quelques croûtons de pain sur lesquels ils avaient tartiné une sorte de margarine qu'ils firent "passer" en avalant promptement un caf soluble au goût peu prononcé. C'est alors que Candide eut la lumineuse idée d'agir comme la veille, en Autriche. Il alla donc trouver le maître d'hôtel et lui expliqua que, ayant payé pour un repas qu'il aurait dû ingurgiter la veille mais qui ne lui avait pas été servi, il désirait obtenir un panier pique-nique.
  Souriant, le fonctionnaire acquiesça et disparut quelques instants. Quand il réapparut, il tenait d'une main le pique-nique désiré et de l'autre...la facture de ce repas.
  Cette fois, monsieur Padevène se fâcha pour de bon et se rendit droit à la direction où il eut le plaisir de dénicher un réceptionnaire qui parlait le français. Il lui exposa volubilement son cas et vit que cet autre fonctionnaire semblait plus compréhensif que son prédécesseur.
  Un employé de la réception fut dépêché à la suite de Candide dans une autre salle de restaurant de l'immeuble où notre ami réitéra sa demande. Le garçon de salle partit chercher le maître d'hôtel qui s'avéra être le même que pour la première salle. A la vue de monsieur Padevène, l'homme s'indigna.
- Encore vous ! Mais enfin, que voulez-vous ?
  Poliment, Candide reprit sa demande? Haussant les épaules, l'employé s'éloigna pour revenir quelques minutes plus tard avec un sachet de pique-nique et...une facture !
  Pour la première fois de sa vie, monsieur Padevène sentit le rouge de la colère lui monter au front. Il planta là tous ces fonctionnaires et alla droit à la réception où il fit clairement entendre son opinion. Contre toute attente, "l'homme-qui-parlait-français" fut de son avis et, après diverses discussions avec l'irascible maître d'hôtel, notre ami put enfin disposer de son pique-nique. La petite famille partit donc d'un pas très digne, et même Wodka ne daigna pas saluer d'un mouvement de queue le personnel du plus grand hôtel de la capitale.

dimanche 13 octobre 2013

Enfin à Belgrade !

(suite)

  Enfin, après un arrêt de trois quarts d'heure sur l'autoroute, provoqué par deux camimons qui s'étaient heurtés en dépassant le camion qui les précédait, nos amis parvinrent dans la capitale vers... 4 heures du matin. Les rues étaient vides, ou presque,mais un bienheureux attardé qui se trouvait là à point pour les renseigner leur permit de trouver leur hôtel.
  Après quelques heures d'un repos bien mérité, le "lendemain matin ", le couple descendit prendre son petit-déjeuner.
  Ils étaient pratiquement installés à une table quand un maître d'hôtel au noeud de cravate un peu usé et au col de chemise d'une propreté douteuse vint, sourcils froncés, leur annoncer que les chiens n'étaient pas admis.
  Lançant un regard navré vers son teckel, Candide, d'un naturel pourtant bon enfant, s'indigna à son tour.
- Mais, Monsieur, nous avons fait réserver par l'Automobile Club en précisant que nous serions accompagnés d'un petit chien.
-Ils peuvent se trouver dans les chambres mais pas dans les salles à manger, désolé.

lundi 30 septembre 2013

connaissiez-vous l'autoroute de Yougoslavie ?

(suite)
  Hélas, trois fois hélas ! Ce pauvre monsieur Padevène ignorait qu'en Yougoslavie, l'autoroute principale, celle qui desservait la capitale, n'était rien d'autre que ce qu'en France on aurait appelé départementale. Des poules traversaient la chaussée, laquelle passait au milieu de nombreux villages. Il y avait des feux tricolores, des croisements prioritaires, et deux voies délimitées par une simple ligne blanche. Une voie dans un sens et une dans l'autre sens. Les innombrables camions se gardaient d'ailleurs bien de respecter la ligne médiane symbolique. Bien sûr, la vitesse n'était pas limitée, mais ce n'était qu'un détail technique car, en pratique, il est bien difficile, quand on est coincé entre deux files de camions de les doubler avant de se faire écharper par une autre file venant de l'autre côté.
  Bien sûr, il y avait beaucoup de bas-côtés aménagés, ce qui permettait aux poids lourds de changer leurs pneus crevés par les ordures qui jonchaient la chaussée et, accessoirement, à deux aventuriers comme les Padevène de s'arrêter pour boire un peu d'eau.
  Ils ne manquèrent pas de le faire, mais très vite, pour ne pas trop respirer l'air brumeux aux tendres odeurs pestilentielles qui s'élevait des champs bordant "l'autoroute".